exposition "Mirror, 1992" de Michelangelo Pistoletto à la médiathèque cantonale de Pampelonne du 9 septembre au 9 octobre/coll. Arthothèque du Conseil Départemental du Tarn
Michelangelo Pistoletto débute en 1947 en tant qu'apprenti dans l'atelier de son père, restaurateur de tableaux. Il collabore avec lui jusqu'en 1958 tout en fréquentant l'école de graphisme publicitaire dirigée par Armando Testa (it). À partir de ce moment-là naît son activité créative dans l'art de la peinture qui s'exprime aussi par les nombreux autoportraits sur des toiles préparées avec apprêt métallique et par la suite sur des surfaces en acier, lustré miroir.
En 1959 il participe à la Biennale di San Marino et l'année suivante il expose à la Galleria Galantayar de Turin.
Au début des années 1960, Pistoletto commence à réaliser des œuvres peintes figuratives et des autoportraits sur un fond monochrome métallique. Par la suite il combine peinture et photographie en utilisant des techniques de collage sur des arrière-plans réfléchissants. Finalement, il se convertit à l'impression photoréaliste de scènes sur des plaques d'acier polis pour rendre une haute finition en utilisant la sérigraphie, qui fond presque complètement l'observateur1.
La Galerie Ileana Sonnabend le met alors au contact du public international.
En 1965/1966, Pistoletto produit la série des œuvres Oggetti meno (« les objets en moins »), qui appartient à ses premières œuvres sculpturales.
En 1966, Pistoletto réalise sa première exposition aux États-Unis, au Walker Art Center de Minneapolis.
En 1967, son travail remporte le premier prix de la Biennale de São Paulo et la même année il commence à mettre l'accent sur la performance, l'art vidéo, et le théâtre. Il fonde un groupe d'art action appelé « Groupe de Zoo » qui donne plusieurs spectacles entre 1968 et 1970 dans le studio, les bâtiments publics ou dans les rues de Turin ou d'autres grandes villes, l'objectif étant d'afficher l'unité de l'art et de la vie quotidienne2.
Il est exposé par la Simon Lee Gallery de Londres et le Luhring Augustine Gallery de New York. Il est également représenté par la Galerieofmarseille, Marseille, France. En 2005, il expose aux côtés d'Agnès Varda et d'Éric Sandillon3.
En 2007, Michelangelo Pistoletto reçoit le prix Wolf en art, en 2013, le prix Praemium Imperiale en peinture, et en 2018 le prix Haftmann.
En 2009, Salvatore Garau et Michelangelo Pistolettoont exposé ensemble à l'exposition Di tanto mare. Salvatore Garau - Michelangelo Pistoletto4,5.
L'Arte povera (expression italienne), parfois appelé « art pauvre »1, est un mouvement artistique italien, qui, au départ de Turin et de Rome, est apparu sur la scène internationale dans les années 1960. Le terme « povera » se veut une revendication du fait que l’œuvre n'est pas grand-chose en elle-même, au sens qu'elle s'ancre dans une démarche globale, que ce soit au niveau de la création (éventuellement collective), de la diffusion, comme de la réception (c'est au public de s'approprier l’œuvre et les propositions qu'elle ouvre, voire de contribuer à ladite oeuvre ; la « richesse » consiste à « ouvrir » plutôt qu'à enfermer dans un discours).
L’Arte povera s’inscrit dans une histoire artistique dont les thématiques sont alors énoncées par un critique d'art et commissaire d'exposition, Germano Celant. Ce critique d'art décèle un courant artistique nouveau se positionnant dans une volonté de sobriété, à l’instar du minimalisme américain, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et à la figuration du Pop art. Cette sobriété peut trouver un écho dans une recherche de pauvreté ou simplicité : l’œuvre est réduite à des composants plastiques épurés, sans emphase où l’artiste povériste adopte une démarche à contre-courant de la débauche productiviste.
Parmi les caractéristiques de l’Arte povera, ce principe de pauvreté devient essentiel pour la critique de ce modèle. Ce principe est principalement établi sur la sélection des matériaux employés. Leurs usages se constatent avant tout à l’état brut dans une optique d’immédiateté à la matière et n’ont pas pour vocation initiale à être employés comme matériaux artistiques. Raison pour laquelle le fait de les transposer dans le monde de l’art implique deux idées névralgiques. D’une part, l’Arte povera introduit la notion de banalité dans la sphère de l’art par l’intermédiaire du geste pauvre qui vise à se détacher de toute sophistication. D’autre part, ces matériaux pauvres, souvent trouvés à l’état naturel dans leur environnement, sont en opposition avec l’idée d’une société industrialisée et consumériste.
sources wikipedia (crédits photos : 1: Sans titre, 1966, Marisa Merz, Tate Modern. 2: Michelangelo Pistoletto avec la Vénus de chiffons. Photo d’Alessandro Lacirasella 3:Trap, 1968, Pino Pascali, Tate Modern 4:Michelangelo Pistoletto, Blenheim Palace, September 2016)
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Le retour des vinyles…à la médiathèque de Carmaux.
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