American Splendor relate l’histoire vraie et le destin d’Harvey Pekar, personnage aussi grincheux qu’attachant, passionné et collectionneur compulsif de bandes dessinées et de vinyles de jazz.
De son quotidien morose de documentaliste à la reconnaissance de son travail de scénariste de comics, de ses amitiés hautes en couleurs à la rencontre de celle qui va partager sa vie, à travers ses espérances et ses rancunes, ses petits bonheurs et ses grandes épreuves, Harvey Pekar nous conte, avec une ironie mordante, les « splendeurs » de son quotidien.
Une chronique qui paraît aux Etat-Unis, dès 1976, en collaboration avec de célèbres dessinateurs tels que Robert Crumb, et dont le style autobiographique fait référence dans le monde de la BD.
Avis :
Il y a des personnes qu’il faudrait inventer si elles n’existaient pas ! Et Harvey Pekar méritait bien une série de comics, une pièce de théâtre et même un film.
A mi-chemin entre la fiction et le documentaire, American Splendor est avant tout un film d’amours, ceux d’Harvey Pekar. Amour de la bande dessinée, de la musique jazz, amour des siens, de sa famille, de ses amis et des simples gens qui remplissent sa vie et les pages de ses comics.
A l’écran, la mise en scène est originale et pleine de malice puisqu’elle mêle le véritable Harvey Pekar et ses proches, aux acteurs qui les incarnent, le tout entrecoupé d’interviews et d’archives télévisées montrant les passages fracassants d’Harvey dans les médias. Un joyeux mélange des genres, un film jazz à tout point de vue, servi par une bande originale à posséder absolument ! (John Coltrane, Joe Maneri, Jay McShann, ...)